La naturopathie n’a pas toujours été une évidence, loin de là. Pendant longtemps, je n’ai prêté aucune attention à mon hygiène de vie ni aux nombreux signaux d’alerte que mon corps m’envoyait régulièrement. Émotionnellement, je passais mon temps à faire les montagnes russes en enchainant les dépressions, je ne faisais aucune activité physique, j’étais une éternelle fatiguée et je cumulais les maux de ventre et autres douleurs qui étaient pour moi une fatalité auxquels je devais m’habituer, j’avais toujours quelque chose qui n’allait pas et je devais faire avec. 

Malgré des symptômes présents depuis l’adolescence, mon diagnostic de SOPK  n’a été posé  que pendant ma licence, sans autre solution ni explication que « revenez quand vous voudrez un enfant, prenez la pilule en attendant ».  J’ai alors ensuite subi les montagnes russes du SOPK et des symptômes qui allaient et venaient sans raison apparente en me sentant totalement démunie et isolée pendant plusieurs années. A ce moment, aucune association n’existait et à part quelques rares forums de mamans en tentative de conception, internet était un désert infini quand il s’agissait de s’informer sur le SOPK. 

C’est le « faites plus de sport » de mon généraliste en réponse à ma détresse quant à mon incapacité à perdre du poids malgré une alimentation correcte qui a été le déclic. Sous le coup de la frustration, j’ai décidé de trouver coûte que coûte des informations. Étant un poil autodidacte dans l’âme, et aimant autant le milieu scientifique que le monde littéraire, j’ai toujours adoré la biologie et comprendre comment fonctionne le corps humain. Quand un sujet me passionne, je peux passer des heures entières à me documenter, creuser, comprendre, expérimenter dans le but de satisfaire ma curiosité. Et c’est ce que j’ai fait pour le SOPK. 

C’est comme ça que j’ai découvert la naturopathie, qu’il existait des solutions durables pour soulager le SOPK. Les changements d’hygiène de vie se sont fait progressivement avec beaucoup de résultats. J’ai au fil du temps agrandi mon répertoire de connaissances puis commencé à donner quelques conseils à mon entourage et l’évidence a fini par s’imposer.

Ayant été, dans ce qui me paraît parfois être une autre vie, professeur des écoles puis professeur à domicile, métier qui ne me convenait plus, j’ai pourtant toujours apprécié l’écoute et la relation de confiance que j’ai pu instaurer avec mes élèves.  

Concernant la naturopathie, je retrouve ces valeurs, importantes à mes yeux, et il s’avère que j’adore transmettre mes connaissances et découvertes pour pouvoir aider les autres à se sentir mieux et prendre soin de leur santé.